mercredi 19 août 2009

Cause I love to lay here lazy.


"Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins"

Boris Vian, Le Déserteur*


N-2 ; J-1

Pêle-mêle plusieurs impressions. Déjà, si peu, seulement, enfin, z'êtes sûr de vous là, pour dix mois dîtes vous, mais encore, et le temps de tout faire, planifier planifier, voyager, aimer, rire, les exilés ici ou là, leurs visites, les autres, la peur, l'hiver, la vie en poncif d'une Auberge Espagnole trop de fois vécue depuis, habiter là, être vivant(e), rencontres, la solitude, expériences, la Russie, les northern lights aussi vous pensez, oui?

Suède, Suède, Suède.

Bagages entassés dans une pièce voisine, et tout autour, des murs familiers de huit ans, le réconfort des livres abandonnés, le dur choix des bons ouvrages pour cette "année de mobilité", alors mobilisons-nous, déterminons.

Suède, Suède, Suède.

Depuis la fin du mois de mai, je vivais mon été dans l'attente du départ. Rien n'était plus doux que de penser "Dans deux mois, dans un mois, dans dix jours, dans une semaine, je pars pour la Suède".

C'est arrivé.

J'avais oublié à quel point les départs avaient un avant-goût de Marche turque. Les prochains billets seront parfumés au hareng, c'en est fini des "Saveurs du Sud, bienvenue en Roussillon".

Regardez, je vais dans la ville pointée rouge.

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