vendredi 26 juin 2009

In a dream I was a werewolf.



RODION - La route devant moi. Je sens la route, immense, démesurée, qui me tend les bras et qui m'attire comme l'eau des lèvres sèches. Immense, ouverte, sans ciel et sans horizon, vide, large, vide et aspirante.


in Procès ivre de Bernard-Marie Koltès


L'aventure parisienne s'achève, bien trop rapidement, sur fond de blues mélancolico-alcoolique et un nouveau flou dans mes en-vies. Je réalise encore tout trop tard, mais que m'importe désormais? De retour, comme jamais, "Coeur léger coeur changeant coeur lourd Le temps de rêver est bien court".

J'ai du mal à raconter ma vie, ne sachant par où commencer, finir ou continuer. Dans un mois, je me lance dans un Inconnu pour un an. Si vous saviez à quel point il me tarde, ce besoin de redonner une impulsion à mon existence. Le temps a filé, beaucoup sont déjà partis, installés, photographes et épistoliers des temps modernes, vivant dans une autre langue, vivant, trop humains, sans artifices.

Je veux croire à nouveau, mais je n'ose pas. Avancer au hasard. J'aurai au moins renoué avec l'Art & je constate à quel point je n'avais jamais eu un regard réellement observateur. Je redécouvre plein de choses et j'embrasse les ombres.



1 commentaire:

  1. Oula, ça sent fortement la "chute du but", ce post... Bon courage, toute fin n'est qu'un commencement, contrairement à ce qu'a pu dire le Maître Beckett. Au moins, le sud va t'offrir le soleil et la sangria ;-)

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